Continuer de se souvenir pour ne pas oublier
La disparition accélérée de nos passeurs de mémoire encore vivants a incité la Fraternelle royale des Chasseurs Ardennais à réfléchir aux actions possibles en vue de pérenniser la mémoire de nos Anciens et les valeurs fondamentales de notre démocratie, en particulier auprès des jeunes.
En collaboration avec le Bataillon de Chasseurs Ardennais, elle a lancé une opération « Citoyens responsables » dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Celle-ci s’adresse aux élèves de 6e primaire ainsi que du secondaire et se déroule au Camp roi Albert à Marche-en-Famenne.
Le but est de leur inculquer la notion de « citoyen responsable » par une approche éthique, philosophique et historique adaptée à leur âge.
En fin de journée, un diplôme de « citoyenneté responsable » est décerné à chaque élève.
Un jeu d’évaluation des connaissances acquises permettra d’identifier deux gagnants : une fille et un garçon.
Ils seront, avec les lauréats de toutes les écoles participantes, invités à notre Congrès national.
Programme de la journée :
Durant une séance les thèmes suivants sont abordés :
Synthèse des thèmes
Citoyen responsable au 21e siècle – Être et devenir citoyen
Tout le monde en conviendra : la citoyenneté ne « s’apprend » pas au travers d’un cours qui lui serait spécifiquement dédié. Elle s’acquiert, jour après jour, au cœur de la diversité de la vie scolaire, et ce dès l’entrée de l’enfant à l’école maternelle.
Sens du collectif, respect de l’individu, compréhension des règles et des consignes, esprit critique, autonomie, responsabilité, participation et créativité : l’enfant devient citoyen pas à pas, au détour d’une situation de classe, d’une page d’histoire ou d’un voyage à organiser et à vivre.
Il devient progressivement cette femme, cet homme qui comprend le fonctionnement de la Cité, maîtrise son évolution, ses structures, ses enjeux, capable de la changer pour un futur plus démocratique.
Durant ce cours les notions suivantes seront abordées : Citoyenneté et démocratie, l’Europe, l’État belge et ses institutions, la liberté des citoyens, le développement durable (défi majeur du 21e siècle), etc.
Service d’Utilité Collective
Le Service d'Utilité Collective (SUC) démarrera au sein de la Défense dès 2024, pour les demandeurs d'emploi entre 18 et 25 ans. Les jeunes qui rejoignent ce service recevront une indemnité mensuelle, en plus de leur allocation de chômage ou de leur revenu d'intégration. Dès qu’ils auront trouvé un emploi, ils pourront quitter le service volontaire.
En fait, il s'agit d'un accompagnement visant l'autonomisation des jeunes, l'émancipation et la promotion sociale. Les jeunes participants ne seront pas membres du personnel militaire ou civil de la Défense et ne pourront pas être formés au maniement des armes ou attachés à des fonctions de planification ou de renseignement militaire. Ils recevront simplement une formation dans un cadre militaire.
Leurs tâches, d’une durée d’un an, seront des missions d’appui qui présentent un intérêt pour la Défense et qui ne demandent pas une formation de longue durée. Il est aussi prévu que lesdits volontaires pourraient choisir d’intégrer la Défense.
Les jeunes se verront proposer un programme sous la forme d'une semaine de 38 heures, dans laquelle les formations sur la citoyenneté, le travail d'équipe, la sécurité au travail et le sport sont des valeurs centrales. D'autres formations seront proposées dans le cadre du projet Reboot4You de la Défense, en collaboration avec plusieurs secteurs privés (dont la mobilité, la construction, le catering et les services RH).
Par ailleurs, au sein de la Défense, les jeunes volontaires effectueront des tâches dans le domaine de l’entretien du matériel et des infrastructures, de l’administration, de la logistique ou encore des relations publiques ou de la restauration.
La loi permettra également à d'autres services publics de mettre en place un SUC au sein de leurs départements.
Aide à la Nation
La Défense est et reste également un acteur de la sécurité sur le territoire national, notamment pour des tâches spécialisées telles que la défense aérienne, les patrouilles maritimes ou la neutralisation d’engins explosifs des deux guerres mondiales et de colis piégés, particulièrement dans le cadre de l’antiterrorisme.
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, la Défense peut, par exemple, appuyer temporairement la Police dans des missions de surveillance d’infrastructures critiques et de cibles sensibles pour la société.
La Défense contribue également à la gestion des conséquences en cas de catastrophe sur le territoire national en faisant intervenir ses troupes, mais aussi en mettant à disposition des moyens spécialisés pour le transport, le soutien logistique, l’assistance en cas d’accidents nucléaires/biologiques/chimiques, l’assistance médicale, l’appui au commandement maritime, l’exécution de travaux de génie, etc.
Histoire des Chasseurs Ardennais au travers d’une visite du Musée
Ce musée se présente sous la forme d'un parcours chronologique (sur base de mannequins en tenues d'époque) et évoque la vie et les faits d'armes des Chasseurs Ardennais, unité d'élite.
La visite commence par un bref historique du 10e Régiment de Ligne, ancêtre des Chasseurs Ardennais, issu lui-même de l'ancienne '18de Afdeling' de l'infanterie néerlandaise transférée à la jeune armée belge en 1830.
Elle se poursuit avec les combats durant la guerre 14-18, la création en 1933 des Chasseurs Ardennais, la Seconde Guerre mondiale et la résistance.
La période de 1946 à nos jours est illustrée par des documents, des tenues et des pièces d'équipements ayant trait aux différentes opérations extérieures des Chasseurs Ardennais (les opérations militaires au Congo, Corée, ex-Yougoslavie, Afghanistan) et les opérations de maintien de la paix jusqu'à nos jours. Le parcours se termine par une présentation vidéo d'une vingtaine de minutes.
La Marche Européenne du Souvenir et de l’Amitié
Dès 1967, cette marche de quatre jours était organisée par le 3e Bataillon de Chasseurs Ardennais caserné à Vielsalm sous le nom de « Marche du Souvenir ». Elle était à la base un exercice militaire organisé dans le cadre des fastes de l’unité. Son but ? Parcourir les lieux de combats de la ligne de défense des Chasseurs Ardennais en mai 1940.
Elle était purement destinée aux militaires. L'intérêt croissant du public en a fait la « Marche Européenne du Souvenir et de l'Amitié » que nous connaissons aujourd'hui.
La MESA c’est :
Ses objectifs sont :